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Cette famille qui sans cesse se régénère

C’était un soir de grâce comme il y en a si peu, l’un de ces moments indicibles où la perfection transcende la réalité, où l’utopie devient possible. Le temps semblait comme suspendu aux lèvres des orateurs. 
De quoi parlé-je donc ? Si vous vous posez la question, c’est que vous n’y étiez pas, sinon, indéniablement,  vous sauriez.

« The place to be » cette semaine, c’était à la villa Eilenroc et plus précisément le lundi 5 mars (la veille ou le lendemain, ça ne servait à rien). Plus de 150 privilégiés, pour ne pas dire bénis des dieux, étaient rassemblés autour de Jean LEONETTI, Député Maire d’Antibes Juan les Pins et Ministre des Affaires Européennes et du Sénateur Pierre LAFITTE pour la passation de pouvoir de la Jeune Chambre Economique d’Antibes Sophia Antipolis, entre Inès GANMAVO, Présidente sortante, et Bruno GUICHARD, Président 2012.
La prestation de serment d’un président, c’est le passage de la flamme, du feu sacré, du secret du Saint Graal. La splendeur de l’instant nous laisse sans voix, plonge nos esprits dans un idéal onirique. Etre Président et mourir, être pénétré, enfin, de ces fonctions suprêmes et ne plus rien avoir à attendre de la vie. Le sang en deviendrait-il bleu logo JCI ?

La passation c’est le début de cette vie en Loft Story où chaque pas, chaque geste est observé et commenté. C’est mettre le pied dans le monde des puissants et des responsables. L’engagement d’avoir un discours lénifiant toujours sous le coude, un sourire Colgate toujours en bouche afin d’éblouir la jeune journaliste de passage. Plus le droit à la flemme, à la médiocrité encore tolérée chez le membre, terminé le pyjama pilou du dimanche pluvieux, adieu les soirées Master Chef, interdits les dérapages à la Loana : bosser et briller, tel est ton destin… Quelle vie de rêve !

Mais alors on en revient toujours à ce secret, quelle est donc cette puissance qui nourrit l’ambition des jeunes Présidents en devenir ? Quel cheminement cognitif conduit de l’observation au serment suprême ? L’âme d’ Henry Giessenbiersemble toujours aussi vivace, hantant les jaycees au travers des générations et faisant des émules au-delà des frontières.

Revenons-en au véritable sujet, celui de la transmission. Revenons à la genèse de ce que Jean Leonetti rappelait lors de son discours, « ce qui différencie l’Homme de l’animal c’est la transmission de l’apprentissage ». C’est donc là que toute la magie opère. La formidable roue de la transmission, notre belle famille produit chaque année des régiments de patriarches qui abreuvent le mouvement de leurs directives et de leur sagesse. Les dynasties JCI mettent au monde des armées de généraux emplis d’une énergie sans limite pour diriger nos fructueuses actions.

Et si notre mouvement est aussi prolifique, c’est sans aucun doute parce que l’enthousiasme et la passion sont deux virus beaucoup plus contagieux que la grippe, n’en déplaise à ceux d’entre vous qui ont succombé devant elle les semaines passées. Continuons donc sans vergogne à répandre cette épidémie non délétère, hâtons-nous avant la fin de l’hiver ! Semons les graines de nouvelles pousses JCI, et attendons activement le printemps, que ces jeunes bourgeons verdissent et grandissent sous le soleil radieux de cette Côte d’Azur qui nous est si chère.

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Mickaël HAGEMAN                          et       Maïe PECHIN
Vice-Président Communication                    Secrétaire Général
de la JCE d’Antibes Sophia Antipolis